L’investissement dans la location d’un bien immobilier nécessite une grande responsabilité, que ce soit envers les acteurs effectuant la transaction ou la loi. Mais ce sont surtout les propriétaires de l’habitation qui sont exposés aux divers risques juridiques dans le cadre de la gestion des dossiers administratives ou lors d’un conflit avec les locataires. Une mauvaise gestion peut conduire à des affaires devant la justice. Alors avant d’engager un investissement locatif, il est nécessaire de connaître les risques juridiques qui en découleront afin de les éviter.
Les risques dans la rédaction d’un contrat de bail
Le contrat de bail est un document juridique sur lequel les relations se basent entre le locataire et le propriétaire. Les risques apparaissent au niveau de la rédaction du contrat. Il convient de faire attention aux clauses importantes imposées par le gouvernement sous peine de ne pas profiter des avantages que cela offre correctement. Le contrat de bail est régi par la loi Alur de mars 2014 et celle de juillet 1989. Il doit contenir les informations sur le bailleur et le propriétaire à savoir les noms, les coordonnées et les adresses.
L’écart de superficie de près de 5% est tolérable, car au-delà le locataire est libre d’intenter une baisse de loyer. Si le propriétaire vous exige le contraire, le locataire aura un motif valable de le défier si la situation est portée devant le tribunal compétent. La date et la durée du contrat sont des éléments capables de changer la teneur du contrat.
D’autres informations doivent figurer dans le contrat de bail, et si une des informations manquent, le locataire peut ne pas le suivre, même si vous avez parlé de façon orale.
Les risques d’une clause abusive
La clause abusive est une condition trop contraignante qui va faire profiter une des parties prenantes dans un contrat. C’est une tentative suite à l’ignorance d’un non professionnel ou d’un consommateur ignorant des règles à appliquer dans un bail. Le propriétaire n’a pas le droit de refuser un contrat de bail ou encore exiger un supplément de loyer en utilisant les éléments comme l’origine, l’âge, sa profession, son genre, son apparence physique et son orientation sexuelle.
Le propriétaire ne peut inclure une interdiction au locataire d’intégrer le logement avec un animal de compagnie. Il en est de même pour l’interdiction de fumer, l’imposition d’un mode de paiement, de recevoir des invités et l’aménagement des lieux des préférences du locataire. Le locataire peut décider d’entreprendre des travaux comme la réfection d’un garage, plus d’informations sur https://www.habitat-malin.fr/.
La nécessité d’une grande indisponibilité
Pour rentabiliser un investissement, il faut une gestion locative efficace. Si vous décidez de gérer seul vos biens immobiliers, vous aurez besoin de temps pour la vérification des points essentiels concernant le déroulement des relations ainsi que le suivi des commandes. Parmi ces tâches, vous devez effectuer la vérification de l’état des lieux de façon périodique pour l’anticipation des réhabilitations à effectuer. Cela permettra de garder le bien en bon état.
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